55% des progrès de la lutte contre la faim, enregistrés ces 25 dernières années, découlent de l’amélioration de la situation sociale des femmes.
L’égalité économique des femmes est un facteur clé de croissance considérable. L’Inde – 5e puissance mondiale où vit le quart des humains souffrant de faim – gagnerait 16 % de PIB, et l’Afrique subsaharienne 12 %. (Sources Nations Unies 2013 - McKinsey Global Institute 2015).
Plus d’1 personne sur 8 souffre de faim.
La faim reste un problème de santé majeur dans le monde : au moins 800 millions d’humains continuent de souffrir de faim chronique principalement en Asie du Sud et en Afrique, où la famine menace gravement, notamment en Afrique subsaharienne (Burkina Faso, RD Congo, Mali, Niger, Nigéria) et dans la Corne de l’Afrique (Ethiopie, Somalie, Sud Soudan…) jusqu’au Yémen.
50 % des personnes sous-alimentées vivent en Asie
où l’Inde compte à elle-seule près du quart des humains souffrant de faim. Malgré son dynamisme économique (5e puissance mondiale), 190 millions d’Indiens souffrent de la faim.
Les pays les plus développés aussi sont concernés par l’insécurité alimentaire.
Partout dans le monde, la crise sanitaire et son confinement ont alimenté la faim. Par exemple, aux États Unis, 54 millions d’Américains (environ 16 % de la population), ont recours à l’aide alimentaire, et ils sont aussi plus de 8 millions au Royaume-Uni comme en France. Dans ces pays, de nouveaux bénéficiaires de l’aide alimentaire ont fait leur apparition : étudiants, saisonniers, artisans ou petits entrepreneurs rejoignent les mères seules avec enfants, les travailleurs à faible revenu et les retraités.
Les experts affirment que la production agricole actuelle peut alimenter 12 milliards d’humains, soit 55 % de plus que la population mondiale actuelle. La faim n’est donc pas une fatalité, mais le résultat d’instabilités politiques, de conflits intérieurs, de spéculation sur les biens agricoles, d’absence ou de manque d’accès à l’eau, de gaspillage… aggravé par le réchauffement climatique, les catastrophes naturelles, la pauvreté des populations et désormais les pandémies.
90 % des exploitations agricoles dans le monde sont familiales, c’est-à-dire gérées par un individu ou une famille. Ces 500 millions d’exploitations agricoles familiales sont vitales pour solutionner le problème de la faim, car elles produisent environ 80 % des denrées alimentaires mondiales, et fournissent aussi plus de 60 % de l’emploi dans les pays en développement. Elles stimulent ainsi les économies locales tout en garantissant une production agricole durable. L’accès suffisant à la terre, aux équipements, aux semences, aux techniques et bonnes pratiques agricoles, aux financements et aux marchés, sont quelques-uns des enjeux de performance de ces petites exploitations familiales pour gagner en productivité. (Source : FAO « Nourrir le monde, préserver la planète » - 12/2014)
Pour les jeunes filles, une année d’enseignement primaire supplémentaire c’est 10 à 20 % de salaire en plus, voire 25 % avec une année d’enseignement secondaire en plus. Avec un meilleur niveau d’éducation des femmes, la faim pourrait diminuer de 43 %. (Source Programme Alimentaire Mondial).
la santé et à l’éducation de leurs familles, contre seulement 30 à 40 % pour les hommes. Plus elles contrôlent le budget familial, plus leurs enfants ont des chances de survivre.