Le 8 mars 2017, lors de la 3ème Soirée des Donateurs de Stop Hunger, les Trophées Femmes (Women Stop Hunger Awards) récompenseront 5 femmes remarquables et les soutiendront financièrement pour développer leurs projets. Une occasion de contribuer aussi à la Journée internationale des Droits des Femmes.
Autonomiser les femmes est le chemin le plus direct vers l’éradication de la faim.
Stop Hunger a sélectionné 2 axes pour y contribuer :
- la co-construction de programmes avec des ONG locales et internationales. C’est le cas notamment du partenariat de trois ans avec World Vision Romania destiné à la création de deux coopératives qui emploieront 60 femmes défavorisées en Roumanie.
- le soutien apporté à des femmes ou des groupes de femmes ayant mis en place au sein de leur communauté des programmes innovants et mesurables visant à éradiquer la faim. Cette initiative est appuyée par les Trophées Femmes Stop Hunger (Women Stop Hunger Awards).
Lors de la Soirée des Donateurs du 8 mars, ces Trophées récompenseront donc 5 femmes pour leurs actions concrètes et mesurables qui contribuent à éliminer la faim dans leurs communautés.
Découvrez les projets de ces femmes exemplaires
Pour les aider à aller plus loin, devenez acteur et faites un don !
Tanya Fields, fondatrice et directrice du BLK Projek : aux Etats-Unis, dans le South Bronx, vivent les New Yorkais les plus démunis.
Tanya a réhabilité un terrain en friche pour en faire un jardin communautaire entretenu par une dizaine de femmes, qui cultivent fruits et légumes frais, ensuite distribués grâce à un vieux bus scolaire transformé en marché mobile non polluant.
Luccilla Dayuori, fondatrice de l’association Tuna Women Development au Ghana, est devenue un exemple à suivre pour des centaines de femmes ghanéennes, à qui elle enseigne comment gérer l’exploitation de parcelles agricoles.
Elle a formé 150 femmes qui ont elles-mêmes formé plus de 1500 femmes qui cultivent des fruits et légumes, produisent aussi du miel et fabriquent du savon, des bougies et tissu batik, ce qui leur assure des revenus tout en contribuant au développement de leurs communautés.
Sia Germaine Millimono et Kèbè Lamah, présidentes d’unions de femmes étuveuses de riz en Guinée forestière, une région montagneuse située au sud du pays.
Dans ce pays pauvre où la moitié de sa population vit au-dessous du seuil de pauvreté, le riz est la base de l’alimentation. Sia Germaine et Kèbè ont donc créé des coopératives d’étuvage pour produire et vendre un riz de qualité, nourrissant et cultivé localement, avec l’appui de partenaires locaux mais aussi du Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies.
Tina Kieffer, et son association Toutes à l’école, scolarise aujourd’hui 1200 jeunes filles parmi les plus démunies, et les accompagne de l’âge de 6 ans jusqu’à leur premier emploi.
C’est au Cambodge que Tina a choisi de construire en 2006 son école pilote « Happy Chandara » qui dispense gratuitement un enseignement de haut niveau à ces jeunes filles, leur permettant ainsi de devenir des femmes instruites, libres et en pleine santé, capables de participer demain à la vie économique du Cambodge.
Attention : cette vidéo contient des images difficiles à regarder.
