En tant qu’individus, nous cherchons à être innovants, créatifs, agiles et flexibles, alors qu’au travail, nous sommes amenés à valoriser la standardisation, les processus, l’efficacité et la prévisibilité ; comment résoudre ce paradoxe apparent ?

En juin 2016, l’Institut a convié des experts des milieux de l’entreprise, du secteur médical, des disciplines académiques dont les neurosciences, la gestion des ressources humaines et la psychologie de la santé à une table ronde à Montigny-le-Bretonneux pour explorer :

• l’évolution historique de l’organisation du travail,
• les typologies organisationnelles d’aujourd’hui et de demain,
• comment apprendre à être soi-même en développant notre capacité à collaborer,
• l’émergence, le développement, l’utilisation et les bénéfices de la pratique de la pleine conscience au travail.

Pour jongler avec les demandes exigeantes du milieu du travail du 21e siècle, il est nécessaire de devenir agile. La pratique de la pleine conscience – qui consiste à développer une qualité d’attention volontaire et intentionnelle – peut aider à faciliter l’agilité.

Voici trois principes directeurs pour aider les organisations à devenir plus « conscientes » sans que les gens ne se sentent obligés de pratiquer la pleine conscience :

• les pratiques qui soutiennent les comportements agiles ne devraient pas être un mystère (elles ne devraient pas impliquer une nouvelle idéologie ni religion mais simplement une activité centrée sur le corps avec des avantages prouvés dans les neurosciences),
• une impulsion telle que les défis de la transformation organisationnelle ou simplement l’accélération de la vie / du travail est attrayante,
• la formation à une pratique telle que la pleine conscience doit être initiée par quelqu’un de visible dans l’organisation.

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