Franck Moussineaux
Directeur du restaurant Le Roland Garros

En quoi consiste votre métier ?
Pendant le tournoi, nous accueillons toute la clientèle de la Fédération Française de Tennis : les présidents de ligue, les présidents des Grands Chelems ainsi que tous les anciens joueurs et leur famille.

Quel a été votre parcours avant de diriger le restaurant ?
J’ai intégré Roland-Garros en tant que chef voiturier. J’ai fait ce travail pendant 6 ans. J’ai ensuite été embauché pour travailler en salle dans le restaurant. J’ai gravi les échelons petit à petit : chef de rang, maître d’hôtel, directeur adjoint et aujourd’hui directeur du restaurant.

Comment  contribuez-vous à la qualité de vie de vos convives ?
Nous sommes d’abord très attentifs à l’accueil. Le sourire et la convivialité font partie de l’ADN du restaurant. Nous veillons ensuite au confort de nos convives, qui déjeunent et dînent en extérieur, dans un cadre privilégié. Je m’assure personnellement que tout se passe au mieux : je fais le tour des tables en permanence, je suis une  véritable « tour de contrôle » ! La communication avec les maîtres d’hôtel et les serveurs est aussi très importante.

Quelle est l’ambiance au sein des équipes pendant cette quinzaine particulière ?
C’est fantastique ! Au sein du restaurant, l’esprit de groupe et la cohésion des équipes sont très forts. Et ce, dès le premier jour du tournoi. Sur l’ensemble du stade, nous communiquons énormément, nous nous aidons les uns les autres. Roland-Garros, c’est une vraie famille.

Avez-vous le temps de suivre quelques matchs ?
Non, nous arrivons tous de bonne heure pour effectuer la mise en place du restaurant avant l’ouverture au public et les journées sont intenses, donc nous n’avons pas l’occasion d’assister aux matchs. Mais nous entendons très bien le cours numéro 1 et le central. Nous avons également des écrans dans le restaurant mais nous les regardons peu : notre priorité, c’est notre clientèle.

Pour finir, auriez-vous une anecdote à nous faire partager ?
Comme je vous disais, je n’ai pas l’occasion d’aller voir les matchs tout au long du tournoi. Néanmoins, en arrivant très tôt le matin, je vais à la pâtisserie du cours central chercher mes viennoiseries pour préparer les petits déjeuners. Et là, j’ai la chance d’apercevoir de grands joueurs tester le cours : Leconte, Noah, Mansur Bahrami ou Ilie Nastase échangent des balles. L’ambiance est détendue, ils plaisantent énormément. C’est fantastique de pouvoir vivre ces moments-là !

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