Tout d’abord, je tiens à préciser que je suis très fier d’avoir pu intégrer ce concours avec une équipe composée des chefs cuisiniers René Kertz, Jacques Schoumacker, Laurent Boudouin et moi-même. Délégué par Jean Claude Brill et Jerry Herkes. Nous sommes très heureux du travail que nous avons pu accomplir ensemble ainsi que des plats qui ont été cuisinés pour 150 personnes et présentés aux chefs internationaux du jury WACS. Ce type d’épreuve est réellement impressionnant. Faire partie d’un événement où plus de 75 nationalités aux sensibilités et influences diverses s’affrontent, je pense que c’est toujours intimidant. J’étais stressé quelques jours avant le concours et davantage encore le jour-J, mais nous étions concentrés et prêts. Nous n’avons pas baissé les bras et avons donné le meilleur de nous-même !

Quels sont les plats que vous avez réalisés durant ce concours ?

Nous étions tous affectés à une réalisation bien précise. Jacques Schoumacker a travaillé sur les différents plats « Filet de bœuf wellington et papilotte de poissons », Laurent Bourdin sur les garnitures et Réné Kertz sur les desserts. Pour ma part, j’ai eu le plaisir de réaliser les entrées froides, un buffet de salades typique de notre terroir : une salade de lentilles, légumes du pays et vinaigrette acidulée, une salade croquante de betteraves et œufs, une salade de haricots condiments vinaigrée, une Starzelenzalot et enfin une salade verte. En 5h, nous avons réalisé et dressé 150 assiettes.

Avec cette entrée vous êtes arrivé à la 3ème place et votre équipe a terminé 7ème mondiale du concours, quel effet cela vous fait ?

Le challenge était important, mais on est tous très contents du résultat. La concurrence était rude, l’épreuve intense et avec le recul, j’aurai dû simplifier la découpe des légumes pour gagner du temps. Ce n’est pas un regret en particulier, c’est un concours, on peut toujours se perfectionner mais maintenant il faut se tourner vers l’avenir. Je pense déjà au grand concours européen de Stuttgart dans 2 ans. L’objectif, c’est de viser la médaille d’or !

Vous avez 26 ans et déjà 8 ans d’expérience dans le monde de la cuisine, quels sont les conseils que vous pourriez donner à un cuisinier qui débute dans la profession ?

C’est un métier très difficile au départ. Tout cuisinier démarre au plus bas de l’échelle, il faut l’accepter et l’intégrer. Selon moi, le plus important c’est de ne pas perdre la motivation qui nous anime et nous pousse à mieux faire au quotidien pour pouvoir progresser et être satisfait de son travail.